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Époque coloniale dans l'histoire du Vietnam
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Époque coloniale dans l'histoire du Vietnam: après la signature de la paix avec la Chine, le général de Courcy fut désigné pour remplacer le général Brière de l'Isle. Ce déploiement de forces réveilla les méfiances de la cour de Huê. Dans la nuit du 4 au 5 juillet, les troupes françaises furent subitement attaquées par les soldats annamites que la cour avait rassemblés en grand nombre, sous prétexte de rendre des honneurs extraordinaires au chef du corps expéditionnaire. Après une lutte acharnée, qui se prolongea jusqu'à sept heures du matin, les Français restèrent vainqueurs. Le régent Thuyet, l'âme du complot, s'enfuit dans la forteresse de Cam-Lô, enlevant avec lui le jeune roi Ham-Nghi, qui fut remplacé par un enfant de sept ans, Donc-Khanh, un des neveux de Tu-Duc.
Pendant plusieurs mois, la plus vive effervescence régna dans le Binh-Dinh, le Phuyen, le Kouang-Binh. Quand, au commencement de 1886, le gouvernement français se décida à rappeler le général de Courcy et nomma Paul Bert au poste de résident général, l'Annam entier était encore en proie à l'anarchie et à l'insurrection. Paul Bert succomba à Hanoï, le 11 novembre 1886. La politique qu'il avait inaugurée consistait à rendre confiance à la cour de Huê et à la partie paisible de la population par l'application loyale des conventions passées entre la France et l'Annam, à respecter les moeurs et l'organisation annamites, à éviter les expéditions militaires et le cortège de vexations, de réquisitions et de corvées qui les accompagnait trop souvent. Ce programme, tracé par Paul Bert, fut, avec des à-coups et des périodes plus répressives, celui de Bihourt, Constans, Richaud, Piquet, de Lanessan, Rousseau, Paul Doumer, qui, après 1887, se succédèrent à la tête, soit de la résidence générale, soit du gouvernement général de l'Indochine.
Le roi Dong-Khanh, mort subitement au commencement de 1889, fut remplacé par un jeune prince de la famille de Tu-Duc, Bun-Lan, proclamé le 31 janvier de cette même année, sous le nom de Than-Thaï.
Établis dans les deltas et le long de la côte orientale, les Français cherchèrent à pénétrer à l'intérieur du pays de façon à toucher le Mékong sur tout son cours. La question du protectorat des pays laotiens entraîna un conflit franco-siamois. En 1893, une escadre française se présenta devant Bangkok; la paix, rapidement signée (traité du 1er octobre 1893 ), fut complétée en 1903 par une convention franco-siamoise. Les provinces de Battambang et de Siem-Reap firent retour au Cambodge, qui se trouva reconstitué et remis en possession des magnifiques monuments d'Angkor. Le passage du royaume de Louang-Prabang sous le protectorat français permettait à la France d'enserrer au nord comme au sud le plateau du Laos.
Depuis 1896, les Français et les Anglais, après avoir fixé les frontières de la Haute-Birmanie et des possessions françaises, avaient décidé que toute la partie méridionale du Siam serait placée sous l'influence anglaise, et la rive droite du Mékong, sous l'influence française, la France et l'Angleterre s'engageant à respecter le seul bassin de la Ménam. Cependant, par un traité signé en 1925, la France renonça aux servitudes qui grevaient à son profit le territoire du Laos siamois, et décida d'accepter la création d'une commission mixte (franco-siamoise) du Mékong.
L'Union indochinoise formait alors une sorte d'État dirigé par un gouverneur général français et composé de pays (Tonkin, Annam, Laos, Cambodge, Cochinchine) administrés selon des régimes différents. L'Indochine est alors considérée comme une colonie d'exploitation, et non de peuplement, contrairement, par exemple, à l'Algérie. Le Vietnam comptait seulement 30 000 Européens, principalement des militaires, des fonctionnaires et les administrateurs des grandes plantations. Des efforts sont fait, en partie grâce à la Banque d'Indochine, pour développer les infrastructures afin de rentabiliser le pays. Un chemin de fer allant au Yun-nan (Hanoï, Lao-Kay, Yun-nan fou), confèrait au commerce franco-annamite dans cette riche province une situation privilégiée. Des routes furent construites, de grands travaux sont lancés en vue d'améliorer la production minière (houillères du Tonkin) et surtout agricole (rizières en Cochinchine, plantations d'hévéas sur les terres rouges).
Époque coloniale dans l'histoire du Vietnam
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Exploitation et résistance
Cependant rien de tout cela ne bénéficie à la population locale, dont la situation déjà mauvaise s'aggrave encore. L'économie monétaire fait place à l'économie villageoise traditionnelle, au bénéfice de la croissance démesurée de grandes plantations, et au détriment des cultures vivrières : comme on ne peut plus vivre de la culture de sa terre, on la vend aux grand propriétaires, et l'on va travailler pour eux. Le traitement est misérable, la mortalité très élevée. Ainsi, dès le début de cette période, une résistance à l'occupation française s'organise; en particulier chez les lettrés, qui servent encore de relais dans l'administration.
Les changements rapides des gouverneurs généraux sont d'ailleurs là pour montrer les hésitations de la France devant l'opposition rencontrée. Tantôt on opte pour la répression brutale, tantôt pour une politique plus fine. On s'attache en particulier à faire émerger dans la population locale une nouvelle classe formée à l'européenne, destinée à prendre la place de l'ancienne bureaucratie mandarinale. C'est ainsi que sont créées des écoles, l'université de Hanoï, l'École française d'Extrême-orient, etc. Tout est fait aussi pour « désiniser » le pays : la langue vietnamienne, écrite en transcription européenne, se dégage, et avec elle la littérature, de l'influence qu'avait exercée sur elle la langue chinoise. De même, le droit annamite se libère peu à peu des principes du droit chinois introduit dans les codes compilés par les anciens souverains, et directement inspirés par la législation de la dynastie T'ang.
Cette politique n'a pas empêché la résistance de s'amplifier. La nouvelle classe éduquée à la française devient d'ailleurs la plus à même de constater les injustices et prend le relais de la guérilla qui existait depuis le début de la conquête, ainsi que de l'opposition des mandarins. De nouvelles revendications voient le jour dès le lendemain de la Première Guerre mondiale. Des réformes sont demandées, aussitôt oubliées par le pouvoir colonial. Divers groupes clandestins fomentant la révolte contre l'occupant voient alors le jour, et parmi eux un parti communiste fondé en 1925 par Nguyên Ai Quoc, que lon connaîtra bientôt sous le nom de Hô Chi Minh. L'effervescence monte dans les années 1930-1931; les incidents et les émeutes sont vigoureusement réprimés par l'armée, mais la France est contrainte à envisager quelques concessions, en soutenant le gouvernement du nouvel empereur Bao-Daï (1913-1997), monté sur le trône en 1932, et les réformes prônées par le mandarin catholique Ngô Dinh Diem.
En 1940, après que la France eût été défaite par l'Allemagne, les troupes japonaises viennent occuper l'Indochine, laissant en place le représentant de Vichy, l'amiral Decoux. La résistance vietnamienne aux occupants s'amplifie, en même temps que s'organisent des mouvement nationalistes. Certains de ces derniers serviront peu à peu de point d'appui aux Japonais, qui, en 1945, finissent par renverser l'autorité française (9 mars ) et faire proclamer une indépendance de façade à l'empereur Bao Daï et au roi du Cambodge. Parallèlement, d'autres mouvements nationalistes et de résistance de toutes tendances ont commencé à se regrouper dès septembre 1941, à l'initiative de Hô Chi Minh, pour former le Viêt-minh ou Ligue pour l'indépendance du Vietnam. Organisation, dans laquelle le parti communiste jouera rapidement le premier rôle. Dès la défaite du Japon et l'abdication de Bao Daï, le Viêt-minh proclamera, le 29 août 1945, la République démocratique du Vietnam, comprenant les trois ky (Tonkin, Annam et Cochinchine), avec comme capitale Hanoï, et à sa tête un gouvernement provisoire dirigé par Hô Chi Minh.
Vers l'indépendance
Aussitôt après la déclaration d'indépendance, la France entreprend de rétablir sa souveraineté sur le Vietnam. Des combats ont lieu, qui permettent notamment au Français de reprendre pied à Saïgon. Le 6 mars 1946, des accords sont signés entre le représentant du haut-commissaire en Indochine et Hô Chi Minh. La France reconnaît la République démocratique du Vietnam, formée des anciens protectorats du Tonkin et de l'Annam, comme un État libre dans le cadre de la Fédération indochinoise, accord par lequel la France reconnait la nouvelle République comme un État libre, mais elle refuse de lâcher la Cochinchine, qui conserve son statut de colonie. C'est un accord qui laisse insatisfait le Viet-minh, qui revendique toujours la Cochinchine. Une conférence, qui se tient à Fontainebleau, de juillet à septembre 1946, entre Hô Chi Minh et les autorités françaises (Georges Bidault), consacre la rupture. Les deux parties se préparent à la guerre.
Saigon en 1946
La Guerre d'Indochine
Un corps expéditionnaire français, bien armé est envoyé en Indochine et se trouve confronté à des troupes, dans un premier temps mal armées, mais qui peuvent s'appuyer sur le soutien de la population, et même la bienveillance des États-Unis, qui affichent leur hostilité au colonialisme. Les hostilités sont déclenchées le 23 novembre 1946, par le bombardement français de Haï Phong. Il est suivi, le 19 décembre d'une réplique du Viet-minh, qui attaque Hanoï. En 1948, après la victoire des communistes en Chine, le conflit entre dans une nouvelle phase.
Le Viet-minh bénéficie désormais du soutien des Chinois, tandis que les États-Unis, qui placent désormais cette guerre dans le contexte du conflit Est-Ouest, font pression sur la France pour qu'elle accorde l'indépendance au pays, en l'abandonnant à l'ex-empereur Dao Baï. Ce sera finalement la bataille décisive de Diên Biên Phu (du 13 mars au 7 mai 1954), où 15 000 soldats français, encerclés dans une cuvette indéfendable par les 72 000 hommes du général Giap, qui allait conduire à la signature, à Genève (21 juillet 1954), d'un accord de cessez-le-feu. La conférence de Genève réunit Pham Van Dong, représentant du Viet Minh, et Pierre Mendès-France, président du conseil, en présence de Anthony Eden, premier ministre britannique. Au total, après huit ans de guerre, les Français auront engagé 570 000 hommes (dont 225 000 vietnamiens), et perdu 70 000 hommes. Dans le camp adverse, la guerre aura coûté 500 000 vies.
>>> À lire aussi :"Le Viet Nam indépendant (depuis 1945)"
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